Nouvelles

[[RAW HTML]]

Publication le 15 avril 2021 de la 2e édition revue et augmentée de mon livre sur la biologie de l’homosexualité maintenant intituté: « On naît hétéro ou homosexuel, on ne choisit pas de l’être » (Mardaga, Bruxelles)



Participation le 15 avril à l’émission Décryptage du Hasard dont la vidéo peut maintenant se retrouver à l‘adresse:

https://www.youtube.com/watch?v=jmR3A7SrgXw 


   

Nouvelles Publications - Année 2020

 (2020)_____________________________________________________________________

BALL, G.F. & BALTHAZART, J. (2020). The neuroendocrine integration of environmental information, the regulation and action of testosterone and the challenge hypothesis. Horm. Behav. 104574. https://doi.org/10.1016/j.yhbeh.2019.104574.

BALL GF, MADISON FN, BALTHAZART J & ALWARD BA. (2019). How Does Testosterone Act to Regulate a Multifaceted Adaptive Response? Lessons from Studies of the Avian Song System. J. Neuroendocrinol. 32/1, e12793. doi: 10.1111/jne.12793

CORNEZ G, SHEVCHOUK OT, GHORBANPOOR S, BALL GF, CORNIL CA & BALTHAZART J. (2020) Testosterone stimulates perineuronal nets development around parvalbumin cells in the adult canary brain in parallel with song crystallization. Horm. Behav. 119 :104643

CORNEZ G, COLLIGNON C, MÜLLER W, BALL GF, CORNIL CA & BALTHAZART J. (2020) Seasonal changes of perineuronal nets and song learning in adult canaries (Serinus canaria). Behav. Brain. Res. 380 : 112437.

CORNEZ G, LANGRO J, CORNIL CA, BALTHAZART J & LYNCH KS. (2020). Comparing perineuronal nets and parvalbumin development between blackbird species with differences in early devepmental song exposure. J. Exp. Biol. Jeb 212910.

ORIJE J, DE GROOF G., HAMAIDE J, VAN MASSENHOVEN S, CARDON E, JONCKERS E, DARRAS V, BALTHAZART J, VERHOYE M, VAN DER LINDEN A.  (2020). In vivo online monitoring of testosterone-induced neuroplasticity in a female seasonal songbird. Horm. Behav. 118 : 104639

MAJUMDAR G, YADAV1 G, HAMAIDE J, COUSSEMENT L, ANAND AJ, DE MEYER T, VERHOYE M, VANDEN BERGHE W, BALTHAZART J & VAN DER LINDEN A. Molecular correlates of hypothalamic development in song bird ontogeny and their comparison with development of telencephalon. FASEB J. 4(4):4997-5015. doi: 10.1096/fj.201902477R.

BALTHAZART, J. (2020). How technical progress reshaped behavioral neuroendocrinology during the last 50 years… and some methodological remarks. Horm. Behav. 18:104682. doi: 10.1016/j.yhbeh.2020.104682

CORNEZ G, COLLIGNON C, MÜLLER W, CORNIL CA, BALL GF & BALTHAZART J. (2020). Development of perineuronal nets during ontogeny correlates with sensorimotor vocal learning in canaries. eNeuro 2020 7(2):ENEURO.0361-19.2020.  1-17.

CORNIL, C.A., BALL, G.F. & BALTHAZART, J. (2020). Sexually differentiated and neuroanatomically specific co-expression of aromatase neurons and GAD67 in the male and female quail brain. Eur. J. Neurosci. 52, 2963-2981.

BALTHAZART, J. (2020). Sexual partner preference in animals and humans. Neurosci. Biobehav Rev. 115 : 34-47.

 COURT, L., VANDRIES, L., BALTHAZART, J. & CORNIL, C.A. (2020) Key Role of Estrogen Receptor β in the organization of brain and behavior of the Japanese quail. Horm. Behav.125, 104827.

BALL, G.F. & BALTHAZART, J. (2020) Sex differences and similarities in the neural circuit regulating song and other reproductive behaviors in songbirds. Neurosci. Biobehav Rev. 118 : 258-269.

HAAKENSON, C.M., BALTHAZART, J. & BALL, G.F. Effects of inactivation of the periaqueductal gray on song production in testosterone-treated male canaries (Serinus canaria). eNeuro. 2020 7(4) ENEURO.0048-20.2020 1-9

La liste complète et les abstracts peuvent se trouver sur Pubmed à l’URL:

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=balthazart


Publication de la version italienne de mon livre sur la biologie de l’homosexualité intitulé:

BALTHAZART, J. (2020). Biologia dell’omosessualità. Eterosessuali o omosessuali si nasce, non si diventa. Bollati Boringhieri, Torino, Italy. pp325. 











Nouvelles Publications en 2019

 (2019)_____________________________________________________________________

 BALL, G.F. & BALTHAZART, J. (2019). In Memoriam : Ronald J. Barfield (July 25, 1936-September 29, 2015). Horm. Behav.  112 : 107-108

DE BOURNONVILLE, C., SCHMIT, M., TELLE, M., COURT, L., BALL, G.F., BALTHAZART, J. & CORNIL, C.A. (2019). Effects of a novel partner and sexual satiety on the expression of male sexual behavior and brain aromatase activity in quail. Behav. Brain Res. 359 : 502-515.

LIERE, P, CORNIL, C.A., DE BOURNONVILLE, M.P., PIANOS, A., KELLER, M., SCHUMACHER, M. & BALTHAZART, J.  (2019). Steroid profiles in quail brain and serum: sex and regional differences and effects of castration with steroid replacement. J. Neuroendo. DOI: 10.1111/jne.12681 

DE BOURNONVILLE, M.P., VANDRIES, L.M., BALL, G.F., BALTHAZART, J. & CORNIL, C.A. (2019).  Site-specific effects of aromatase inhibition on the activation of male sexual behavior in male Japanese quail (Coturnix japonica). Horm. Behav. 108 : 42-49.

SHEVCHOUK, O.T., BALL, G.F., CORNIL, C.A. & BALTHAZART, J. (2019). Rapid testosterone-induced growth of the medial preoptic nucleus in male canaries. Physiol. Behav. 204 : 20-26.

VANDRIES LM, GHORBANPOOR S, CORNEZ G, SHEVCHOUK OT, BALL GF, CORNIL CA, BALTHAZART J. (2019). Testosterone or Estradiol When Implanted in the Medial Preoptic Nucleus Trigger Short Low-Amplitude Songs in Female Canaries. eNeuro. 2019 May 7;6(2). doi: 10.1523/ENEURO.0502-18.2019. 

BALTHAZART J. (2019). New concepts in the study of the sexual differentiation and activation of reproductive behavior, a personal view. Front. Neuroendocrinol. 55 :100785

BALL, G.F. & BALTHAZART, J. (2019). The neuroendocrine integration of environmental information, the regulation and action of testosterone and the challenge hypothesis. Horm. Behav. 104574. https://doi.org/10.1016/j.yhbeh.2019.104574.

BALL GF, MADISON FN, BALTHAZART J & ALWARD BA. (2019). How Does Testosterone Act to Regulate a Multifaceted Adaptive Response? Lessons from Studies of the Avian Song System. J. Neuroendocrinol. E12793.


Sortie aujourd’hui 17 avril 2018 de mon livre 

 Quand le cerveau devient masculin  (Humensciences, Paris)

Ce livre fait écho au débat actuel. Il montre qu’il existe bien des différences entre le cerveau des hommes et le cerveau des femmes : au point de vue anatomique mais aussi dans leur façon de fonctionner. Il révèle quels sont les mécanismes qui contrôlent l’émergence de ces différences. Ces questions ne sont pas académiques car, elles ont des conséquences importantes sur notre société comme je le montre au fil des pages.    

On part de loin : pendant l’Antiquité et la plus grande partie du Moyen Âge tout le monde s’accordait à dire que les femmes n’avaient que peu pas de cerveau ! Avec l’apparition des dissections à la Renaissance (Léonard de Vinci), on s’est rendu compte que les femmes avaient en fait un cerveau en apparence identique à celui des hommes. L’idée que le cerveau des hommes et des femmes est identique a prévalu jusqu’à ce qu’en 1976. Des études histologiques réalisées chez les canaris et chez une autre espèce d’oiseau chanteur, le diamant mandarin, révèlent alors que les structures nerveuses qui contrôlent le chant sont trois à cinq fois plus volumineuses chez les mâles que chez les femelles.

Ceci a ouvert la porte à une activité de recherche intense et c’est ainsi que les chercheurs ont trouvé d’innombrables différences anatomiques entre les cerveaux des animaux mâles et femelles chez tous les mammifères étudiés. Des études réalisées sur des cerveaux humains post-mortem ont confirmé l’existence de telles différences.

L’apparition plus récente les techniques d’imagerie médicale a permis de démontrer de façon formelle que le cerveau des hommes et celui des femmes n’est  pas, en moyenne, organisé de la même façon. Le cerveau des hommes est plus volumineux même si on prend en compte la différence de taille corporelle absolue ; les femmes possèdent plus de neurones et les hommes plus de connexions nerveuses etc…

            Plus intéressant encore, il existe, comme je le raconte dans le livre, toute une série de différences cognitives entre les sexes qui affectent par exemple les aptitudes aux rotations mentales, plus développées chez les hommes, et les aptitudes verbales, plus développées chez les femmes.

            Il faut noter ici qu’il s’agit là de différence « à la moyenne », mais ceci n’exclut pas que ces différences soient bien réelles. Il y a en effet un recouvrement entre les températures observées au cours de l’année à Paris et Marseille mais personne n’aurait l’idée de dire que les climats de ces deux villes sont identiques !  

            Prenez l’agressivité des hommes, elle est en moyenne plus importante que celle des femmes. Cette différence bien que moyenne, explique pourquoi dans la grande majorité des pays du monde plus de 90 % des personnes incarcérés pour actes violents sont des hommes.

             La question de ces différences devient brûlante si l’on s’intéresse à leur origine. On aborde ici le débat entre inné et acquis. Il est clair que l’éducation différenciée que reçoivent les petits garçons et les petites filles est à la base de nombreuses différences comportementales entre les sexes, voire de différences dans le cerveau sachant que celui-ci est plastique et réagit aux expériences de vie, la fameuse plasticité neuronale ! Mais ce que je montre dans ce livre c’est que des mécanismes biologiques contribuent également à la genèse de ces différences. Ces mécanismes ont été mis en évidence de façon extrêmement claire dans des études animales. Ces études ne peuvent souvent être reproduites à l’identique chez l’homme car elles impliquent des manipulations qui sont éthiquement inacceptables mais diverses approches expérimentales indiquent que ces mécanismes existent aussi chez l’Homme. J’en donnerais juste ici quelques exemples.

            Il est possible d’inverser le sexe de n’importe quel mammifère en agissant avec des hormones pendant une période brève qui se situe aux alentours de la naissance, soit en traitant les femelles avec de la testostérone soit en empêchant l’action de la testostérone chez le mâle.

Chez l’homme maintenant : Tout le monde sait que les garçons et filles de trois à quatre ans jouent assez spontanément avec des jeux différents : trains, ballons et armes pour les premiers, poupées et peluches pour les secondes.  On attribue classiquement cette différence à l’éducation et aux parents. Sauf que l’on retrouve cette même différence chez des singes qui n’avaient jamais vu les objets à choisir avant le test final. Ce qui signifie que cette différence est en fait ancrée dans la biologie de notre espace.

Cela se confirme par l’analyse de cas cliniques: l’étude de petites filles qui ont été exposées in utero à des concentrations excessives d’hormones suite à une mutation génétique. Ces petites filles sont largement masculinisées au niveau génital mais elles reçoivent des traitements hormonaux et chirurgicaux qui corrigent leur apparence et leur physiologie et elles sont élevées en tant que filles par leurs parents. Cependant vers l’âge de 3-4 ans, les jeux qu’elles choisissent, et d’autres traits comportementaux, sont quasi semblables à ceux des garçons. Cet effet est dû à l’exposition prénatale aux androgènes qui ont masculinisé le cerveau de ces sujets.

J’aborde bien sûr dans ce livre la question hautement polémique de l’orientation sexuelle, une caractéristique sexuellement différenciée dans l’espèce humaine puisque la majorité des hommes sont attirés sexuellement par les femmes et vice versa. Bien que les théories psychanalytique et constructiviste attribuent l’orientation sexuelle aux expériences de vie, il n’existe aucune donnée objective supportant cette conclusion. On sait par contre que les modifications du milieu hormonal embryonnaire affectent l’incidence d’homosexualité chez l’homme et chez la femme. Par ailleurs l’orientation sexuelle a également une composante génétique puisque la présence d’un homosexuel homme ou femme dans une famille augmente significativement l’incidence de cette orientation chez les frères, sœurs et cousins apparentés. Enfin des études épidémiologiques poursuivies depuis plus de 20 ans au Canada démontrent clairement que chaque enfant masculin né d’une même mère augmente d’environ 33 % la probabilité que son frère cadet sera lui homosexuel. Le mécanisme sous-jacent à cet effet, dit « effet grand frère », a été identifié récemment. Il consiste très probablement en une immunisation progressive des mères contre une protéine caractéristique des embryons masculins, les anticorps ainsi produits restent dans le corps de la mère y interférent avec le développement du cerveau des garçons suivants.

 Je parlais tout à l’heure d’enjeux de société. La reconnaissance des différences biologiques entre hommes et femmes, mériterait sans l’ombre d’un doute le développement d’une médecine spécialisée pour les hommes et les femmes. L’efficacité de nombreux médicaments est sexuellement différenciée or les nouveaux médicaments ne sont très souvent testés que chez les hommes. Ceci explique probablement pourquoi sur dix médicaments retirés du marché entre 1997 et 2000 en raison de risques inacceptables pour la santé, huit l’ont été à cause d’effets secondaires observés essentiellement chez les femmes.

Enfin si on admet que différents traits soient sexuellement différenciés, pour des raisons biologiques, comme la couleur des yeux ou des cheveux, il serait temps d’admettre que ces mêmes raisons biologiques conditionnent aussi l’orientation sexuelle. Il ne s’agit là en rien d’un choix de vie ou pire d’une déviance ou d’une maladie, mais de variations biologiques normales. Cette compréhension permise grâce à la science pourrait contribuer à changer l’attitude de nombreuses personnes vis-à-vis de minorités qui diffèrent du reste de la population, à l’acceptation de ces différences et à un mieux vivre ensemble. C’est aussi le but de ce livre. 


L’Express publie ce mercredi 10 avril une sélection d’extraits de mon livre qui paraitra la semaine prochaine.

Le neuroendocrinologue belge Jacques Balthazart explique dans un essai anticonformiste que les cerveaux masculins et féminins ne se construisent pas de la même façon.  C'est l'un des sujets qui vaut systématiquement un tir nourri de tweets à ceux qui l'effleurent : la différenciation des sexes. Sur le constat, tout le monde s'accorde pour dire que la distinction biologique entre hommes et femmes est prétexte depuis l'âge des cavernes à l'infériorisation de ces dernières. Sur les conclusions, en revanche, les opinions divergent. Au nom de l'égalité, certains entendent biffer d'un trait toute référence à la nature. Le genre - féminin ou masculin - serait une construction culturelle et sociale, le "biologique" se résumant peu ou prou au sexe anatomique de naissance.

            Sans doute fallait-il venir de par-delà nos frontières, comme le neuroendocrinologue belge Jacques Balthazart, pour oser rappeler avec courage que le masculin et le féminin sont deux catégories relevant aussi de l'inné. L'Express vous présente des extraits du dernier ouvrage de ce spécialiste reconnu, chercheur émérite au sein du Groupe de recherches en neuroendocrinologie du comportement de l'université de Liège.

            Quand le cerveau devient masculin retrace avec pédagogie les mécanismes biologiques à l'oeuvre dans l'organisation des différences sexuelles. Nulle idéologie dans ce tableau, qui met en avant le rôle clef des hormones sans réfuter l'impact des expériences et de l'environnement culturel. Jacques Balthazart entend simplement mettre à disposition du public des données largement diffusées dans le monde, dans les pays anglo-saxons notamment. Parce qu'en ce début de XXIe siècle, après des décennies de féminisme, nous devons pouvoir reconnaître paisiblement ces différences, et non les taire, de crainte des jugements de valeur erronés qui en ont si souvent découlé.

            Parce que la vraie question n'est pas celle de la dissemblance, mais celle de l'égalité de traitement entre les deux sexes. Pourquoi reconnaître que X n'est pas identique à XY empêcherait-il de prôner les mêmes droits et les mêmes égards, pour l'un comme pour l'autre ?

 

Publication dans "Le Drenche" de mon billet d'opinion à propos de la proposition célèbre de Simone de Beauvoir "On ne naît pas femme, on le devient" et annonce de la publication imminente de mon livre consacré à la question des différences entre cerveaux masculins et féminins.

Voir :

https://ledrenche.fr/2019/03/on-ne-nait-pas-femme-on-le-devient-6421/


Publication le 17 avril 2019 de mon nouveau livre  Quand le cerveau devient masculin  chez Humensis, Paris

4è de Couverture - Savez-vous que l’on compte cinq fois plus d’autistes chez les garçons, que 80% des bègues sont de sexe masculin ou que neuf personnes incarcérées sur dix sont des hommes. Pourquoi ? Parce que le cerveau masculin n’est pas construit de la même manière que son alter égo féminin. Unisexe à la conception, il se masculinise chez l’embryon puis au cours de la petite enfance, sous l’effet d’un tsunami hormonal.

Dans un style limpide, l’un des meilleurs spécialistes mondiaux du sujet raconte à quel point les gènes et les hormones sexuelles, tout comme lenvironnement, influencent le comportement des garçons et nous fait decouvrir comment le cerveau masculin se modife avec lâge!

 Politiquement incorrect, scientifiquement irréprochable. Le premier livre qui vous dit tout sur la psyché masculine !


On nait potentiellement homme ou femme et on le concrétise tout au long de sa vie         

   Les données scientifiques accumulées à partir de 1950, non disponibles donc au moment où Simone de Beauvoir énonce « qu’on ne naît pas femme, mais qu’on le devient », démontrent l’existence de différences morphologiques et physiologiques entre les cerveaux masculins et féminins qui sous-tendent les différences comportementales entre hommes et femmes tant au niveau de la sexualité (orientation sexuelle, identité de genre,…) qu’au niveau cognitif. Ces différences sont quantitatives plutôt que qualitatives et il existe un recouvrement entre les valeurs extrêmes des deux sexes. Il en va cependant de même pour les températures observées à Marseille et à Paris mais personne n’aurait l’idée de nier les différences de climat entre ces deux villes ! Reste à savoir quelle est l’origine de ces différences sexuelles: la biologie (thèse essentialiste) ou l’éducation (thèse constructiviste) ?

            La cellule initiale qui deviendra un être humain, femme ou homme, porte en elle les germes des différences sexuelles,  les chromosomes XX ou XY. Au cours des neuf mois suivants apparaîtront des structures génitales sexuellement différenciées, des hormones spécifiques et un cerveau masculin ou féminin, pour certaines de ses parties. Ces étapes se passent dans le ventre maternel et sont peu influencées par le monde extérieur.

L’éducation différenciée que reçoivent les garçons et filles induit ensuite de nombreuses différences comportementales entre les sexes, voire des différences dans le cerveau sachant que celui-ci est plastique et réagit aux expériences de vie, la fameuse plasticité neuronale ! Cependant ces différences se construisent sur la base biologique différenciée, organisée de façon irréversible à la naissance, par des mécanismes mis en évidence dans les études animales. Il est possible par manipulations hormonales ou génétiques prénatales d’inverser le sexe d’un individu. Ces manipulations sont impossibles chez l’Homme pour des raisons éthiques évidentes mais la recherche clinique et épidémiologique montre que les mêmes mécanismes y restent actifs. Je résume les études qui soutiennent cette idée dans le livre à paraitre ce 3 avril 2019 intitulé : Quand le cerveau devient masculin (Balthazart 2019). A titre d’exemple, les petites filles exposées à des taux anormalement élévés de testostérone in utero montrent une préférence pour les jeux et activités masculines même si elles sont élévées en tant que filles. De même, l’orientation sexuelle est fortement influencée par des facteurs hormonaux, génétiques et épigénétiques prénataux alors qu’aucune donnée scientifique ne soutient le rôle d’un aspect quelconque de l’éducation (Balthazart 2010. Biologie de l’homosexualité. On naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être. Mardaga, Wavre Belgique pp 299).

La thèse de Simone de Beauvoir est donc partiellement correcte mais elle ignore complètement la dimension biologique de la féminité et de la masculinité.

Nouvelles publications 1er Mars 2019

CORNEZ, G.JONCKERS, E.TER HAAR, S.M., (...), CORNIL, C.A.BALTHAZART, J. (2018). Timing of perineuronal net development in the zebra finch song control system correlates with developmental song learningProceedings of the Royal Society B: Biological Sciences 285(1883),20180849.

SHEVCHOUK, O.T.GHORBANPOOR, S.SMITH, E.,  LIERE, P., SCHUMACHER, M. BALL, G.F., CORNIL, C.A.BALTHAZART, J. (2018). Behavioral evidence for sex steroids hypersensitivity in castrated male canariesHormones and Behavior 103:  80-96.

REMAGE-HEALEY, L., CHOLERIS, E. & BALTHAZART, J. (2018). Rapid effects of steroids in the brain: Introduction to special issue. Horm. Behav. 104 : 1-3.

CORNIL, C.A.BALL, G.F.BALTHAZART, J. (2018). Differential control of appetitive and consummatory sexual behavior by neuroestrogens in male quail. Hormones and Behavior 104 : 15-31.

ALWARD, B.A.CORNIL, C.A.BALTHAZART, J.BALL, G.F. (2018). The regulation of birdsong by testosterone: Multiple time-scales and multiple sites of action. Hormonese and Behavior 104 : 32-40.

VAN DER LINDEN, A. & BALTHAZART, J. (2018). Rapid changes in auditory processing in songbirds following acute aromatase inhibition as assessed by fMRI. Horm. Behav. 104 : 63-76.

BALTHAZART, J. & BALL, G.F. (2018) Sexual Behavior in males from a Neuroendocrine perspective. Oxford Encyclopedia of Neuroscience. DOI: 10.1093/acrefore/9780190264086.013.8. 

BALL, G.F. & BALTHAZART, J. (2018). In Memoriam : Ronald J. Barfield (July 25, 1936-September 29, 2015). Horm. Behav. https://doi.org/10.1016/j.yhbeh.2018.02.012.

DE BOURNONVILLE, C., SCHMIT, M., TELLE, M., COURT, L., BALL, G.F., BALTHAZART, J. & CORNIL, C.A. (2019).Effects of a novel partner and sexual satiety on the expression of male sexual behavior and brain aromatase activity in quail. Behav. Brain Res. 359 : 502-515.

LIERE, P, CORNIL, C.A., DE BOURNONVILLE, M.P., PIANOS, A., KELLER, M., SCHUMACHER, M. & BALTHAZART, J.  (2019). Steroid profiles in quail brain and serum: sex and regional differences and effects of castration with steroid replacement. J. Neuroendo. DOI: 10.1111/jne.12681 

DE BOURNONVILLE, M.P., VANDRIES, L.M., BALL, G.F., BALTHAZART, J. & CORNIL, C.A. (2019).  Site-specific effects of aromatase inhibition on the activation of male sexual behavior in male Japanese quail (Coturnix japonica). Horm. Behav. 108 : 42-49.

SHEVCHOUK, O.T., BALL, G.F., CORNIL, C.A. & BALTHAZART, J. (2019). Rapid testosterone-induced growth of the medial preoptic nucleus in male canaries. Physiol. Behav. 204 : 20-26.

 Interview ce 14 fevrier  2019 sur la RTBF à l’occasion de la Saint Valentin

Parlons d’amour avec le docteur Jacques Balthazart

A ré-ecouter sur:

https://www.rtbf.be/auvio/detail_l-actu-du-jour?id=2460022


Participation ce Samedi 27 janvier 2018 à l’émission Les Eclaireurs sur La Première RTBF qui met en évidence les parcours scientifiques de différents chercheurs

Discussion de publications récentes et de l’Ethique en expérimentation animale

a revoir sur https://www.rtbf.be/auvio/detail_les-eclaireurs?id=2303904 



Nouvelles Publications Janvier 2018

SHEVCHOUK, O.T., GHORBANPOOR, S., BALL, G.F., CORNIL, C.A. & BALTHAZART, J. (2017). Testosterone-induced neuroendocrine changes in the medial preoptic area precede song activation and plasticity in song control nuclei of female canaries. Eur. J. Neurosci. 45(7), 886-900

GROOF, G., BALTHAZART, J., CORNIL, C.A., & VAN DER LINDEN, A. (2017). Topography and lateralized effect of acute aromatase inhibition on auditory processing in a seasonal songbird. J. Neurosci. 37(16), 4243-4254.

DE BOURNONVILLE, C., SMOLDERS, I., VAN EECKHAUT, A., BALL, G.F.,  BALTHAZART, J. & CORNIL, C.A. (2017). Glutamate released in the preoptic area during sexual behavior controls local estrogen synthesis in male quail. Pychoneuroendocrinology 79, 49-58.

BALTHAZART, J. (2017). Steroid metaboism in the brain : From birdwatching to molecular biology, a personal journey. Hormones and Behavior 93, 137-150.

BALTHAZART, J. & COURT, L. (2017). Human sexual orientation : The importance of evidentiary convergence. Archives of Sexual Behavior 46(6), 1595-1600.

CORNEZ, G., MADISON, F.N., VAN DER LINDEN, A., CORNIL, C.A., YODER, K.M., BALL, G.F. & BALTHAZART, J. (2017). Perineuronal nets and vocal plasticity in songbirds: a proposed mechanism for the regulation of closed- versus open-ended learning? Dev. Neurobiol. 77(8), 975-994.

ALWARD, B.A., BALTHAZART, J. & BALL, G.F. (2017). Dissociable effects on birdsong of androgen signaling in cortex-like brain regions of canaries. J. Neurosci. 37(36), 8612-8624.

BALTHAZART J. (2017) Genetic and prenatal components of homosexuality. Encyclopedia of Evolutionary Psychological Science, T.D. Shackelford & V.A. Weekes-Shackelford eds, Springer Ed. pp 1-4.

BALTHAZART, J. & BALL, G.F. (2017). Male Sexual Behavior and Hormones in Non-Mammalian Vertebrates.  Reference Module in Life Sciences, Elsevier. ISBN: 978-0-12-809633-8, http://dx.doi.org/10.1016/B978-0-12-809633- 8.01059-1 

DE BOURNONVILLE, C., BALL, G.F., BALTHAZART, J. & CORNIL C.A. (2017) Rapid changes in brain aromatase activity in the female quail brain following expression of sexual behavior. J. Endocrinol. 29(11). doi: 10.1111/jne.12542.

 BALTHAZART, J. (2018). Fraternal birth order effect on sexual orientation explained. Proc Natl Acad Sci U S A. 2018 Jan 9;115(2):234-236. doi: 10.1073/pnas.1719534115. Epub 2017 Dec 19.

BALTHAZART, J., CHOLERIS, E., REMAGE-HEALEY, L. (2018). Steroids and the brain: 50 years of research, conceptual shifts and the ascent of non-classical and membrane-initiated actions. Horm Behav. 2018 Jan 11;99:1-8. doi: 10.1016/j.yhbeh.2018.01.002. 

Juin 2017

Publication d’un excellent article expliquant pourquoi la recherche en biologie utilisant des animaux reste nécessaire et les mauvaises raisons invoquées par certaines associations qui tentent de la faire interdire

VOIR

2017 - OPINION - Expérimentation animale - Revue des Questions Scientifiques.pdf



Remise du Prix Lehrman le Mercredi 14 juin 201è à Long Beach, CA pendnat le meeting de la SBN



10 Mars 2017

La Society for Behavioral Neuroendocrinology récompense la carrière de Jacques Balthazart en lui accordant le Daniel S. Lehrman Award for Lifetime Achievement.


Voir: 
http://www.giga.ulg.ac.be/cms/c_150740/fr/la-societe-de-neuroendocrinologie-comportementale-society-for-behavioral-neurosciences-sbn-recompense-la-carriere-de-jacques-balthazart


** Dimanche 26 Mars 2017 à 9H50: Conférence de Jacques Balthazart: L’homosexualité a t’elle une origine biologique?. Aux 10emes Assises de Sexologie et de Sante Sexuelle. Lille, Grand Palais, France..


1er Février 2017

Jacques Balthazart est engagé comme Associate Editor du Journal Hormones and Behavior Elsevier, le journal officiel de la Society for Behavioral Neuroendocrinology.


Nouvelles Publications Février 2017

 IYILICKI, O., BALTHAZART, J., & BALL, G.F. (2016) Medial preoptic regulation of the ventral tegmental area related to the control of sociosexual behaviors. eNEURO 3(6) e0283-16.2016, 1-12

ALWARD, B.A., ROUSE, M.L.Jr, BALTHAZART, J. & BALL, G.F. (2017) Testosterone Regulates Birdsong in an Anatomically Specific Manner. Anim. Behav.124, 291-298

BALL, G.F., ALWARD, B.A. & BALTHAZART,  J.  (2017) Seasonal Changes in Brain and Behavior. In « Biological Timekeeping : clocks, rhythms and behavior » V. Kumar editor.

BALTHAZART, J. & BALL, G.F. (2017) Male Sexual Behavior and Hormones in Non-Mammalian Vertebrates.  Reference Module in Life Sciences, Elsevier.

SHEVCHOUK, O.T., BALL, G.F., CORNIL, C.A. & BALTHAZART, J. Studies of HVC plasticity in adult canaries reveal social effects and sex differences as well as limitations of multiple markers available to assess adult neurogenesis. Plos One 12(1): e0170938

BALTHAZART J. (2017) Genetic and prenatal components of homosexuality. Encyclopedia of Evolutionary Psychological Sciences. Spinger Int. T.K.Shackelford & V.A. Weeks-Shackelford (eds)

SHEVCHOUK, O.T., GHORBANPOOR, S., BALL, G.F., CORNIL, C.A. & BALTHAZART, J. Testosterone-induced neuroendocrine changes in the medial preoptic area precede song activation and plasticity in song control nuclei of female canaries. Eur. J. Neurosci. (In Press)   

CORNEZ, G., MADISON, F.N., VAN DER LINDEN, A., CORNIL, C.A., YODER, K.M., BALL, G.F. & BALTHAZART, J. Perineuronal nets and vocal plasticity in songbirds: a proposed mechanism for the regulation of closed- versus open-ended learning? Dev. Neurobiol. (In Press)

DE GROOF, G., BALTHAZART, J., CORNIL, C.A., & VAN DER LINDEN, A. Acute Effect of Aromatase Inhibition on Auditory Processing in a Seasonal Songbird. J. Neurosci. (In Press)

 DE BOURNONVILLE, C., SMOLDERS, I., VAN EECKHAUT, A ;, BALL, G.F., BALL, G.F., BALTHAZART, J. &CORNIL, C.A. Glutamate released in the preoptic area during sexual behavior controls local estrogen synthesis in male quail. Pychoneuroendocrinolmogy (In Press)


Publication en Novembre 2016 de la 3è édition de Hormones, Brain and Behavior (5 volumes, ± 2500 pages) dont le 2è volume (Non mammalian hormone-behavior systems) a été édité par Jacques Balthazart. Ce travail contient en outre 3 chapitres rédigés par des membres du groupe Liégeois à savoir:

Chapitre 2.11 Gregory F Ball and Jacques Balthazart. Neuroendocrine Regulation of Reproductive Behavior in Birds Vol 2, p 217-254.

 Chapitre 2.13  L Remage-Healey, S A Heimovics, K K Soma, and C A Cornil . Rapid Effects of Estrogens on Avian Brain and Social Behavior  Vol 2, p 291-304.

 Chapitre
 5.09  
Jacques Balthazart, Arthur P Arnold, and Elizabeth Adkins-Regan.
 Sexual Differentiation of Brain and Behavior in Birds  Vol 5, 185-224.


Jacques Balthazart a reçu la médaille Farner pour l’ensemble de sa carière de recherches en endocrinologie de soiseaux pendant l' International Symposium on Avian Endocrinology qui s’est tenu à  Niagara on the Lake, Ontarion Canada.

Voir http://www.isae2016.ca/award-ceremony/

 Jacques Balthazart a été élu compagnion (fellow) de la AAAS (American Association for the Advancement of Science) à la conférence annuelle de la société qui s’est tenue à  Washington DC USA le 12 février 2016. 


Publication le 3 février 2016 dans Philosophical Transactions B de l’article intitulé:

Sex differences in partner preference in humans and animals. 

J. Balthazart(2016) Phil. Trans. R. Soc. B 371: 20150118. http://dx.doi.org/10.1098/rstb.2015.0118

 

Publication ce 28 janvier 2016 sur le Web de la vidéo intégrale de la conférence que j'ai présentée à Lille le 9 novembre dernier sur le thème "L'homosexualité a t'elle des bases biologiques?"

Voir : https://www.canal-u.tv/video/universite_lille_2/2015_l_homosexualite_a_t_elle_des_bases_biologiques.19762


Publication en Septembre 2015 du livre

« Les âmes douces » par Christan Combaz auquel j’ai collaboré en tant que conseiller scientifique

voir:

 http://www.amazon.fr/Les-%C3%82mes-Douces-Combaz-Christian/dp/2753302790

** Mardi 25 Août 2015 à 13h45: Conférence de Jacques Balthazart: Le connectome, nouvelle frontière dans la compréhension du cerveau.  Congrès des Professeurs de Sciences à l’Université de Liège, Amphithéâtres de L'Europe.

Voir: http://www.congres-des-sciences.be/#/program


** Vendredi 20 Novembre 2015 à 9H30: Conférence de Jacques Balthazart: Hormones et orientation sexuelle. Conférence d’ouverture du 6e Congrès du Groupe d’Etude sur la Ménopause et le Vieillissement Hormonal. Lyon France, Espace Tête d’Or.


** Mercredi 9 Décembre 2015 à 18H00:  Conférence de Jacques Balthazart: L’homosexualité a t’elle des bases biologiques? Conférénce organisée par la Société des Sciences, de l'Agriculture et des Arts de Lille (www.societe-sciences-agriculture-arts-lille.fr/). Centre Culturel de la Gare Saint Sauveur Lille, France.


PUBLICATION DE:

The dual action of estrogen hypothesis.  Par Charlotte A. Cornil, Gregory F. Ball et JAcques Balthazart dans Trends in Neuroscience (Juillet 2015).

Le pdf est librement accessible jusqu’au 19 aout 2015 à l’URL:

http://authors.elsevier.com/a/1RHofbotpXe9Y


Passé

**  Notre chapitre sur "Mate selection, Sexual orientation and Pair Bonding" par Jacques Balthazart & Larry Young est maintenant publié dans Knobil and Neill’s Physiology of Reproduction 4th Ed, chapiter 48.

voir: http://dx.doi.org/10.1016/B978-0-12-397175-3.00048-X


** Redifusion du film le Mardi  9 décembre à 10H50 sur la TROIS-RTBF


** La RTBF TV diffusera le mercredi 3 décembre 2014 à 21h55 le film de Thierry Berrod (Mona Lisa Prod, Lyon) intitulé "Homo ou hétéro, est ce un choix? » basé en partie sur mon livre « Biologie de l’Homosexualité" publié chez Mardaga, film auquel j’ai largement participé (Plateaux d’explications, interviews et images du laboratoire). 

Voir également:

http://www.lactf.org/actualites/homo-ou-hetero-est-ce-un-choix 

A vos magnétoscopes (vu heure assez tardive?)


Plus d'infos

  • Durée : 01:22

** Nos articles écrits en réponse à la publication  de Vellema et al. dans  J. Comp. Neurol (2014, 522:1299-1315) pour discuter de l’utilité de la doublecortine comme marqueur de la neurogenèse adulte sont maintenant publiés et disponibles sur le web. 

Voir:

-Brain Behavior and Evolution

      http://www.karger.com/Article/FullText/362917

-Journal of Comparative Neurology

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/cne.23661/abstract?deniedAccessCustomisedMessage=&userIsAuthenticated=false


 


© Jacques Balthazart 2019